Vu hier soir, Sicko de Mickael Moore, sorti deux semaines après la date de sortie en VO à Grenoble (roh, la campagne, j'te jure !).
C'est incroyable de découvrir que le système de santé américain est aussi pourrave. C'est plutôt chouette que MMoore parvienne à souligner la responsabilité des grands groupes pharmaceutiques sans les pointer directement du doigt (ce qui aurait rendu impossible la sortie du film, sans doute). Assez chouette aussi de voir qu'il finit en parlant de ses détracteurs.
Par contre, il est toujours dans une schématisation très simpliste : tout est soit noir, soit blanc, et c'est un peu saoûlant. Par exemple, il va étudier le système de santé au Canada, à Cuba et en France, où tu vois un gars qui s'est fait arrêté pendant 3 mois en "extra" après un cancer, et qui est parti dans le sud faire la fête. Après, c'est intéressant de voir commentl les Américains (par exemple ceux qu'il a rencontrés à Paris) voient la vie en France : on se rend compte qu'ici on est quand même des grandes gueules, qu'on est le pays de la liberté, ou du moins bien plus qu'aux USA.
J'ai envie d'acheter le film juste pour mon affection à un regard détracteur sur le pays de l'eldorado qui ne marche finalement pas si bien que ça (m'enfin c'est vrai qu'en France c'est pas la joie non plus).